Apprendre aux mères à pêcher

Ana Elena Badilla, représentante d’ONU Femmes au Salvador, dans une interview pour l` EFE en juillet 2022, a déclaré :

«Nous pensons que l’égalité de genre est une bonne affaire, car dans la mesure où il y a plus de participation des femmes dans l’économie, la politique et la société en général, cela améliore non seulement la vie de ces femmes, mais aussi celle de leurs familles, de leurs communautés et le pays ». La spécialiste du genre a souligné au Salvador, pays où la majorité de la population est féminine – 59% -, les femmes sont exposées à la violence de genre dans ses différentes expressions – physique, économique, psychologique, verbale et féminicide – et ont également des difficultés pour entrer dans l’économie et la politique.

« Les femmes, dans le cas de El Salvador, constituent ce que nous appelons de bonus de genre parce que nous avons un grand nombre de femmes en âge de travailler qui, si elles étaient correctement intégrées à l’économie dans des conditions équitables, auraient un potentiel productif très important qu’elles peuvent faire croître l’économie et améliorer les indices du pays », a souligné Badilla.

En tant que PEPE et en connaissant notre réalité sociale, avec l’aide de la CONAMIPE (Commission Nationale des Micro et Petites Entreprises) et de l’Association Semillas de Nueva Creación (Semences de la Nouvelle Création) nous avons donné un atelier divisé en trois sessions. Ceci est fait dans le but de stimuler l’entrepreneuriat technique chez les mères de familles d’enfants qui sont accueillis dans le PEPE salvadorien, en particulier dans la municipalité d’Ahuachapán.

Dans cet atelier, les mères de famille ont reçu des cours sur la création de l’idée d’entreprise, le budget pour le calcul des coûts, les dépenses, la marge bénéficiaire et la fixation du prix du produit jusqu´à l’idée de démarrer l’entreprise. À la fin de l’atelier, elles ont reçu un certificat de participation.

Notre désir au PEPE est d’aider les familles à construire leurs bases de soutien, en leur apprenant à pêcher, et pas seulement en leur donnant du poisson. Ce que nous enseignons et aidons à démarrer, non seulement solidifie l’espace financier de la famille, mais contribue également à améliorer la vie de l’enfant et même l’environnement communautaire.

Priez pour que le PEPE au Salvador atteigne plus d’enfants et complète ainsi la mission !

Veronica Torrento – Coordinatrice Nationale du PEPE El Salvador

Carmen Lígia – édition de texte

Traduit par: Gabriela Mendes

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